Camie Ôsaki
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 | Sujet: Bill TH Fan Fic  Sam 27 Sep - 14:21 | |
| Chapitre 1
Mardi 3 juillet, 10 heures
Train Paris/Berlin
Enfin ! Seule, sans mes parents sur le dos, et en route vers mes rêves ! Depuis le temps que j'attendais ce jour, ce moment,ce... Bon, je m'emballe, j'en suis conciente. Comme toujours, quoi ! Mais c'est tellement merveilleux d'être libre, de pouvoir faire ce que l'on veux...Que j'en deviens un peu folle ! Je vous explique...
Je suis dans le train Paris/ Berlin, direction l'Allemagne ! J'y reste un mois entier à l'hôtel. Mes parents m'ont laissée partir parce que de toute façon, pour eux, je suis responsable et sage (ce que je ne suis pas toujours en réalité) et qu'ils ont une préférence pour ma petite soeur de 2 ans. Ils n'ont presque pas posé de questions quand je leur ai demandé leur permission de partir. Seule qui plus est.
- Hey ! Salut les parents !
- Bonjour Callie... David, passe-moi une couche s'il te plait.
- Euh... Je pourrais partir en Allemagne pendant les vacances ?
- Tu t'es déjà renseignée sur les tarifs ?
- Y a un hôtel à 70€ la nuit à Magdebourg.
- Tu veux y aller toute seule ?
- Oui.
- On ne te payera pas plus de 50% du voyage, t'es prévenue.
- Pas grave ! Donc vous voulez bien ?
- Tu veux partir pour combien de temps ? ... Lili ! Arrête de bouger, maman te donne ton biberon ma chérie !
- Un mois si je peux.
- C'est bon, c'est quel jour ?
Vous voyez le genre. Et c'était il y a seulement une semaine. Ils n'en ont carrément rien à faire de moi. Parce que quels parents responsables laisseraient leur fille de 15 ans, seule, dans un autre pays et une ville qu'elle ne connaît pas ? Franchement, si vous voulez mon avis, y en a pas des masses ! Je vous l'accorde, c'est cool parce que je peux faire beaucoup de choses, mais quand il s'agit de mes notes, mais parents ne me lâchent plus. Quand j'ai un 19/20, ils me demandent: "Mais pourquoi tu n'as pas eu 20 ?"
Ce matin, à 3 heures, ils m'ont emmenée à la gare d'Angers, un petit "au revoir, bon voyage, fais attention à toi", et ils sont retourné dormir. Après j'ai pris le train jusqu'à Paris et maintenant, je suis dans le train en route vers Berlin. Et encore après, je prendrai le bus vers Magdeburg. Quel programme !
Pour l'instant, le voyage se passe bien. J'écoute "Durch den Monsun" sur mon MP3, et comme je suis presque seule dans le compartiment, je peux chanter à tue-tête si ça me dit ! Oh, quelqu'un arrive dans le compartiment...
Chapitre 2
Mardi 3 juillet, 11 heures
Train Paris/Berlin
La porte du compartiment s'ouvre sur une jeune femme. Elle choisi de s'asseoir à la place juste en face de moi et range sa valise au-dessus de nos têtes. Ensuite, elle engage la conversation.
- Salut, ça ne te gène pas si je m'asseois ici ?
* tiens, elle parle français !*
- Non ! Bien sûr que non !
- Cool ! Alors tu t'appelles comment ?
- Euh... Callie. Et vous ?
- Beatriz, mais appelle moi Bea et tutoie-moi ! J'ai que 21 ans !
- Oh, désolée !
- Non, non, sois pas désolée ! (rires) Tu vas à Berlin ?
- Non, à Magdebourg. Et comme le Paris/Berlin passe à Magdebourg...
- Tu habites à Paris ?
- Non, *dommage* j'habite dans une ville à côté d'Angers ! Et toi ?
- Berlin. Enfin, je rentre juste de chez mes parents, à Paris, j'suis allée leur faire un coucou avant de reprendre mes études.
- Tes études ?
- En maquillage. Je voudrais devenir maquilleuse.
- Ouah ! Trop bien ! Tu vas maquiller les stars !
- Euh, pas encore ! (rires)
And I know that he knows I'm unfaithful - And it kills him inside (sonnerie du portable de Béa)
- Désolée ! [...] Allô ?
Pendant que Béa répond à son appel, je réfléchis. A mon plan. Je vais en Allemagne dans l'espoir de rencontrer Bill Kaulitz, une star internationale. Tout à coup, mon idée ne me semble plus aussi géniale. J'ai économisé pendant plus d'un an, (oui, ça faisait longtemps que j'avais cette idée en tête), j'ai fais des recherches pour trouver des hôtels, des places de train, depuis 6 mois pour trouver la meilleure offre, juste pour voir mon idole. Oui, personne n'en ferait autant, c'est clair, mais je sais pas, c'est comme si c'était un réel besoin, la chance de ma vie. Une vocation peut-être ? Non, ma vocation, c'est pas d'aller sur tous les sites du genre Go-Voyage, Voyagez-pas-cher et toutes autres agences de voyages, non !
Ma vocation, ma raison de vivre, c'est le chant. Il n'y que ça qui m'empêche de céder. Bon, j'avoue que l'année dernière, j'ai fait bien plus que céder. J'ai failli mourir. Notez que mes parents s'en sont vite remis. Ils ont remarqué que j'allais mal le jour où je suis tombée dans les pommes (enfin, UN jour où je suis tombée dans les pommes, parce que ça m'arrivait souvent) et qu'ils m'ont emmenée à l'hôpital. Là-bas, ils ont découvert que j'étais anorexique et que je me scarifiais. Dès que j'avais quelque chose de pointu sous la main, ça me démangeait le bout des doigts. Du coup, j'avais plein de "jolis dessins" sur les bras. Je disais à mes parents que je m'étais griffée aux buissons devant notre immeuble (non, mais franchement, qu'est-ce que je pouvais bien faire dans un de ces débiles de buissons ? Mes parents n'ont jamais réfléchi à ça, ils s'en fichaient) et ils me disaient "Bon, va mettre du désinfectant et après range ta chambre, c'est un vrai bordel !".
Pourquoi je me faisais ça ? Parce que je ne savais pas à quoi servait ma vie, je me sentais inutile et nulle. Mais c'est fini. Maintenant, je vis pour une seule choses: la musique. Ecouter mes CDs et chanter sont les seules réjouissances de ma vie. Mis à part, éventuellement, les voyages et le shopping.
C'est pour ça que je vais en Allemagne. Essayer de trouver une source d'inspiration, de chance ou de bonheur...
Chapitre 3
Mardi 3 juillet, 17 heures
Magdebourg
J'ai passé le reste du voyage avec Bea, qui est vraiment géniale, et à écouter mon MP3 (Tokio Hotel et Evanescence en boucle). A un moment, avec Bea, on s'est mises à chanter "Schrei" comme des folles et une vieille a lancé "Ah, les jeunes d'aujourd'hui..." On s'est toutes les deux tordues de rire, même si Bea était plus en train de s'étrangler tellement elle était pliée en deux, et c'était vraiment un voyage agréable.
Juste avant qu'on arrive à Magdebourg, on s'est échangé nos numéros de portables, puis j'ai mis ma veste, pris mon sac à main et ma (gigantesque) valise, j'ai fais la bise à Bea, et je suis sortie du train en lui faisant des "coucou".
~
Il est 17h30 et l'air est plutôt doux. Moi qui croyait que l'Allemange c'était le Pôle Nord, je suis servie parce qu'il doit faire au moins 20 degrés ! Il y a l'air d'avoir beaucoup de circulation, mais bon, c'est logique parce que c'est l'heure où tout le monde rentre chez soi après une dure journée de travail !
Bon, je suis crevée moi, j'aimerais bien trouver l'hôtel. Mon dictionnaire Deutsch/Français ! Ah, c'est mon meilleur ami celui-là ! Qu'est-ce que je l'aime !
J'inspire un grand coup et je me lance dans l'immense ville qu'est Magdebourg pour quelqu'un qui n'y a jamais mis les pieds.
Chapitre 4
Mardi 3 juillet, 18 heures 30
Hôtel Stadtreiz, Magdebourg
Enfin à l'hôtel ! Une heure que je le cherchais, enfin trouvé !
Perdue au milieu d'une foule de gens que je ne connaissais pas et dont je ne parlais pas la langue, je me démenais à trouver un arrêt de bus depuis 10 minutes quand j'ai vu un truc immense arriver dans ma direction. Un bus ! Soit dit au passage, j'ai eu un peu peur pendant un instant parce qu'il me fonçais littéralement dessus. Mais bref, j'ai fais de grands signes au chauffeur qui s'est gentiment arrêté. J'ai pris mon dictionnaire en main par prévoyance.
Callie essaye de parler Allemand, puisqu'elle est en Allemagne,
mais j'écrirais toujours les conversations en Français, même si en principe c'est en Allemand.
- Euh, guten Tag (bonjour)... Vous allez à Silberavenue ? (avenue Silber quoi)
- Bien sûr ! Monte ma petite !
J'ai soulevée mon énorme valise à deux mains puis je l'ai montée dans le bus. Après avoir trouvé une place, ce qui était dur parce que c'était PLEIN A CRAQUER, je me suis assise. C'était agréable et j'aimais bien entendre tous ces gens parler allemand super vite. Peut-être que quand je reviendrais en France, j'aurais un meilleur niveau ? J'espère !
J'essaye de faire des efforts, d'apprendre mon vocabulaire, mais ça rentre pas très bien si le mot n'est pas dans une des chansons de Tokio Hotel ! Mais j'essaye, c'est vrai ! Même si mes notes n'en sont pas forcément meilleures, parce que dans la vie, y a pas que le vocabulaire ! Déjà un quart d'heure que je suis dans ce bus complétement bondé. Ah ! C'est la Silberavenue, non ?
- Je descends là, monsieur ! dis-je au chauffeur en prenant mes bagages.
- Aurevoir !
~
Ouah ! C'est ça la Silberavenue ??? Trooop bien ! Moi qui pensais que je serais dans un hôtel miteux ! Là, je suis vraiment... soufflée ! C'est magnifique !
On se croirait à... euh... Hollywood ? Non, en fait j'en sais trop rien ! Juste que c'est trop beau ! Gloup's ! Et ça c'est mon hôtel ? Oulà, j'ai dû me tromper d'adresse ! *sortant son petit papier* Et non ! C'est là ! L'hôtel Stadtreiz ! Vu où je suis rendue, je m'attend à voir surgir une limousine ! Bon, je suis vraiment à bout là, crevée, lessivée, morte.
Euh, en fait c'est peut-être pas la bonne rue * tu le sauras jamais si tu restes plantée là *
~
(à la réception de l'hôtel)
- Guten Abend (bonsoir).
- Euh, guten Abend. C'est bien l'hôtel Stadtreiz ?(juste au cas où...)
- Oui.
- J'ai reservé la chambre 483.
- Alors, chambre 483... vous êtes Mademoiselle Destes ?
- Oui oui, c'est moi.
- Alors... *cherche quelque chose sur une étagère* voilà votre clé !
- Merci.
- Bon séjour au Stadtreiz mademoiselle Destes, et si vous avez besoin de quelque chose, appelez le room-service.
- Euh, d'accord.
Je quitte le réceptionniste * plus aimable tu meurs dans le genre "qu'est-ce que cette adolescente fait dans un hôtel de luxe ?" ! * et pars à la recherche d'un ascenceur. Oui, ma valise est non seulement immense, mais en plus elle pèse lourd parce que quand je pars pour un mois en voyage, j'emmène des fringues pour un an au moins ! * on ne se refais pas ! * et ma valise doit peser au moins 15 kg. Sans rire.
Je ne sais pas si vous avez déjà vu les ascenceurs du Stadtreiz, mais perso, la première fois, c'est à tomber dans les pommes. Déjà, les couloirs sont blancs avec des moulures dorées et argentées, les meubles sont en bois marron foncé et en verre, et il y a d'immenses fenêtres donnant sur un parc derrière l'hôtel ! Et même les ascenceurs c'est des ascenceurs version 'luxe' ! En VERRE ! On peut voir les étages défiler tout en montant. Et comme je suis au dernière étage * c'était moins cher et je VOULAIS la chambre 483, rien à faire, point barre, basta ! * et bein je vois tous les étages, les uns après les autres ! 27 étages exactement [ suis au 28ème ].
"Vous êtes au : 28 ème étage. Bon séjour !"
Ah ! Chambre 483... Alors, clé : où elle est cette clé à la con ??????? Je peux pas l'avoir DEJA perdue !?!
Ah, non c'est bon elle est là ! Alors, ouvrons cette porte...
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